Montréal, le mardi 16 août 2022 – Les Rencontres internationales du documentaire de Montréal (RIDM) sont de retour pour une 25e édition haute en couleurs! En attendant le dévoilement complet de la programmation de cette édition anniversaire le 26 octobre prochain, le festival est heureux de dévoiler six premières œuvres qui seront à découvrir du 17 au 27 novembre.
Les films dévoilés aujourd'hui reflètent ce que les RIDM ont tenu à bâtir pendant 25 ans : créer un espace pour le documentaire d'ici et d'ailleurs, pour les cinéastes émergent·e·s comme pour les plus établi·e·s. Faire découvrir le meilleur du genre, du plus classique au plus innovant. Mettre de l'avant des films qui nous en apprennent sur le monde comme sur soi. Les six œuvres dévoilées aujourd'hui font voyager entre les générations, les communautés et les diverses réalités.
Des réalisatrices d’ici à l’honneur
Jouvencelles de Fanie Pelletier (Québec | Audrey D. Laroche et Fanie Pelletier, La Distributrice de films)
Première nord-américaine
Jouvencelles, le premier long métrage de Fanie Pelletier (Photo jaunie, Coup de coeur du jury de la soirée de la relève Radio-Canada - RIDM 2016), plonge dans l’univers de trois groupes d’adolescentes qui éprouvent des sentiments ambivalents envers l’image de soi, l’amitié et l’avenir. À la fois intime et troublant, cette mosaïque capte à merveille l’esprit d’une génération hyperconnectée, offrant une rare occasion de déchiffrer les angoisses et les ambitions de ces jeunes.
Geographies of Solitude de Jacquelyn Mills (Canada | Rosalie Chicoine Perreault et Jacquelyn Mills, Films We Like)
Première québécoise
Prix du meilleur long métrage documentaire canadien à Hot Docs cette année, Geographies of Solitude de Jacquelyn Mills (In the Waves, Prix du meilleur court ou moyen métrage national - RIDM 2017) offre une immersion dans l'époustouflant paysage de l'île de Sable, au large de la Nouvelle-Écosse. Depuis 40 ans, Zoe Lucas, naturaliste autodidacte et seule habitante de l'île, observe et catalogue méticuleusement l'écosystème de la région menacé par l’empreinte humaine. Ce magnifique documentaire expérimental s'intéresse à la fois aux cycles de la nature et au colossal travail d'archivage accompli par sa gardienne.
ROJEK de Zaynê Akyol (Canada | Metafilms, Maison 4:3)
Première québécoise
Avec ROJEK, la réalisatrice canadienne d’origine kurde Zaynê Akyol (Gulîstan, terre de roses, Prix du meilleur espoir Québec/Canada - RIDM 2016) compile une série de témoignages frontaux avec certain·e·s des membres les plus important·e·s de l’État islamique, en captivité au Kurdistan syrien. Filmées avec une grande proximité, ces entrevues troublantes permettent un accès à la pensée djihadiste de l’intérieur, nous confrontant aux croyances fondamentalistes. Cette œuvre empreinte de fort symbolisme oppose des cellules suffocantes à de larges plans survolant un paysage dévasté, composant un regard inattendu sur la région.
De grands titres de l’international
Inner Lines de Pierre-Yves Vandeweerd (Belgique, France | Cobra Films, Les Films d'Ici Méditerranée)
Première canadienne
Pierre-Yves Vandeweerd (Rétrospective - RIDM 2016) revient au festival avec Inner Lines, un puissant film, à la fois politique et poétique. Autour du Mont Ararat, entre la Turquie et l'Arménie, des messagers et leurs pigeons voyageurs parcourent des itinéraires de secours, des voies qui échappent aux moyens de contrôle, permettant la fuite des zones de conflit. Le film part à la rencontre des communautés accablées par de multiples génocides, témoignant leurs existences brisées par une violence qui semble éternelle et opiniâtre.
Dry Ground Burning (Mato seco em chamas) de Joana Pimenta et Adirley Queirós (Brésil, Portugal |Cinco da Norte, Terratreme Filmes)
Première québécoise
Après sa première à la Berlinale, Dry Ground Burning a remporté le Grand Prix du Cinéma du Réel. Co-réalisé par la portugaise Joana Pimenta et le brésilien Adirley Queirós, le film suit un groupe de femmes qui gère un marché d’essence clandestin dans un bidonville brésilien. Pour représenter les intérêts d’une population délaissée, elles décident de fonder un parti politique. À la fois cathartique et subversive, l’œuvre brasse la frontière entre le réel et la dystopie, se rebellant contre la vague conservatrice qui avale le pays.
A House Made of Splinters de Simon Lereng Wilmont (Danemark, Suède, Finlande, Ukraine | Final Cut For Real, Cinephil)
Première québécoise
Le cinéaste danois primé Simon Lereng Wilmont (The Distant Barking of Dogs - RIDM 2018) propose une œuvre intimiste rendant compte de l'impact émotionnel d'une guerre sans fin sur un groupe d'enfants ukrainiens, vivant dans un centre d’accueil du Donbass. Ce foyer temporaire offre un refuge aux jeunes qui fuient la violence et la négligence des familles brisées. A House Made of Splinters est un film déchirant, plein d'âme et de tendresse, qui a valu au cinéaste le prix du meilleur réalisateur à Sundance.
La programmation complète de la 25e édition des RIDM sera dévoilée le mercredi 26 octobre 2022.
À propos des RIDM
Premier festival au Québec entièrement dédié au documentaire, les Rencontres internationales du documentaire de Montréal (RIDM) offrent au public le meilleur du cinéma du réel en rassemblant les cinéastes établi·e·s et les nouveaux talents à découvrir.
La 25e édition des RIDM se déroulera du 17 au 27 novembre 2022.
Informations : ridm.ca / info@ridm.ca
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