REPENSER L’INTIMITÉ - disponible du 26 novembre au 2 décembre
13 films qui proposent un cinéma intimiste, sensible aux rapports familiaux, aux relations amoureuses et à l’état des soins de santé. Des parcours très personnels qui questionnent le rapport de l’individu à sa société et à son époque.
Dans cette section, les films québécois CHSLD de François Delisle et CHSLD, Mon Amour de Danic Champoux posent un regard sur le rapport de nos sociétés aux aîné.e.s et à la fin de vie, alors que Life of a Dog de Danae Elon et Rosana Matecki présente deux mères et leurs fils respectifs qui tracent leur quotidien dans le grand chamboulement du confinement de 2020. Toujours du côté du Québec, mais dans une autre sphère, Goodnight Goodnight de Mackenzie Reid Rostad attire notre attention sur les mouvements cosmiques et les phénomènes naturels qui régissent la Terre… à travers le récit d’un deuil amoureux.
Dans les grands noms du documentaire, nous retrouvons Claire Simon et Le Fils de l'épicière, le Maire, le Village et le Monde (France) qui filme la naissance de Tënk, ainsi que Zero de Kazuhiro Soda (États-Unis, Japon), cinéaste dont les RIDM avaient souligné l’oeuvre lors d’une rétrospective en 2018. Du côté des premières oeuvres, soulignons les films Teeth de Jennifer Martin (Royaume-Uni) court métrage dystopique proche de David Lynch et The Metamorphosis of Birds de Catarina Vasconcelos (Portugal) qui retrace, entre fiction et documentaire, la vie de Beatriz, sa grand-mère morte avant sa naissance, ainsi que le deuil de sa propre mère.
Trois films de cette section abordent aussi le deuil : Thanadoula de Robin McKenna (Canada), une douce méditation sur la vie et la mort, la séparation et l’intimité; Sayōnara de William Andreas Wivel (Danemark) qui évoque sa propre expérience du décès de sa mère et Mon Amour de David Teboul (France) qui vit un deuil inconsolable et qui, hanté par le chagrin et rongé par un sentiment de culpabilité, décide de partir pour la Sibérie.
Southern Sorceresses de Beto Amaral, Carla Caffé et Eliane Caffé (Brésil) qui nous amène au coeur de São Paulo où un groupe d’activistes et d’artistes LGBTQ+ documente avec verve et humour sa prise de possession de l’espace public, et Tandis que je respire encore de Laure Giappiconi, Elisa Monteil et La Fille Renne (France) qui expliquent la féminité sous de multiples facettes, viennent compléter cette section.
ABONNEMENT
La billetterie des RIDM est uniquement en ligne, accessible via le site web du festival. Il est toujours temps de s'abonner à une section thématique (15$ +tx) donnant accès aux films d’une section. Un film est seulement disponible pendant la diffusion de sa section thématique.